C’est peu de dire qu’aujourd’hui, les acteurs de développement dans les cités, les éducateurs de rue, les intervenants en prévention spécialisé, manquent de visibilité. En tous les cas, ils ne sont pas présents dans les grands rendez vous médiatiques ni dans la campagne pour les élections présidentielles. dans un titre provoquant, Pascal Le Rest posait la question dans un livre : Mais qui veut la mort de lé prévention spécialisée ? (L’Harmattan, 2019).
Nous sommes loin d’un temps ou un ancien ministre chargé de remettre un rapport sur ces questions au gouvernement de la République (mai 2018, rapport Borlo) présentait 19 propositions dans lesquelles le monde associatif et les travailleurs sociaux étaient enfin clairement nommés et identifiés et avaient leur place? A ce point qu’en ce temps là (c’était avant le Covid, on pourrait croire qu’il y a plus d’un siècle !), la fédération Léo Lagrange, les CEMEA, l’agence d’éducation par le sport, Unicités, le comité de liaison des régies de quartier, la confédération des maisons de jeunes et de la culture, de France (CMJCF), les Francas, la Ligue de l’enseignement, approuvèrent publiquement ce rapport dans une lettre commune. Dans l’article que je poste aujourd’hui et qui a sa version en anglais, paru dans le journal Mosaïque Magazine (on comprendra pourquoi dans ce magazine en en faisant la lecture), je présente le travail exceptionnel de Patrick Macquaire, acteur de développement social dans un quartier de Chartres. Dans ce livre exceptionnel, le récit et la théorie viennent nourrir notre réflexion sur la vie des quartiers qu’ont dit, selon le cas, « défavorisés », « dangereux », « ou difficiles ».
On
trouvera le texte dans la rubrique « Recensions »du présent blog.
Commentaires
Enregistrer un commentaire